19 avril 2009
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12:35
Les évenements de la semaine passée sont forts intéressants pour les APPN que nous sommes.
En effet, l'immense avalanche de Val Cenis, heureusement sans morts ni blessés, pose une fois de plus la question de la responsabilité de tous ceux qui s'aventurent hors des pentes sécurisées.
Dans le cas d'accident, reviennent les sempiternelles reproches : "ce sont des inconscients qui se sont aventurés hors des pistes risquant leurs vie et celles des autres"
A y regarder de plus près et pour dépasser des jugements trop hâtifs, ceux qui risquent le plus l'accident sont encore eux qui s'y exposent le plus, à savoir les guides et alpinistes chevronnés...
Qui donc oserait encore mettre en doute la compétence de ces hommes?
Au delà de ces questions, il y a la problématique de la gestion du couple risque-sécurité. Comme tout à chacun devrait le savoir, le risque 0 n'existent pas en montagne. Même avec les précautions les prudentes, l'instabilité de la météo, du rocher, de la neige, associé à l'erreur ou défaillance humaine donnent un risque potentiel.
Même les meilleurs s'y laissent prendre... La mort de Patrick Berhault ou encore de jean Christophe Lafaille en est la triste illustration.
Personne ne peut prétendre détenir la vérité en matière de gestion des risques. Ceux qui le prétendaient ou le prétendent encore fleurissent régulièrement les cimetières des vallées.
Mais ces risques connus doivent ils pour autant empêcher l'accès aux beautés de ce monde?
Faut il comdamner ceux qui se font piéger?
Faut il interdire des pratiques à risques?
Enfin, LE DROIT A L'AVENTURE EXISTE IL ??
Notre parti pris d'APPN est bien sur de respecter et d'user de ce droit, et d'échapper un instant à la société liberticide qui se dessine...
Je vous laisse à vos réflexions, et comme disent les Djeun's "Lachez vos com!!"
A bientôt,
Apeuprèsnormal-apartpournous
En effet, l'immense avalanche de Val Cenis, heureusement sans morts ni blessés, pose une fois de plus la question de la responsabilité de tous ceux qui s'aventurent hors des pentes sécurisées.
Dans le cas d'accident, reviennent les sempiternelles reproches : "ce sont des inconscients qui se sont aventurés hors des pistes risquant leurs vie et celles des autres"
A y regarder de plus près et pour dépasser des jugements trop hâtifs, ceux qui risquent le plus l'accident sont encore eux qui s'y exposent le plus, à savoir les guides et alpinistes chevronnés...
Qui donc oserait encore mettre en doute la compétence de ces hommes?
Au delà de ces questions, il y a la problématique de la gestion du couple risque-sécurité. Comme tout à chacun devrait le savoir, le risque 0 n'existent pas en montagne. Même avec les précautions les prudentes, l'instabilité de la météo, du rocher, de la neige, associé à l'erreur ou défaillance humaine donnent un risque potentiel.
Même les meilleurs s'y laissent prendre... La mort de Patrick Berhault ou encore de jean Christophe Lafaille en est la triste illustration.
Personne ne peut prétendre détenir la vérité en matière de gestion des risques. Ceux qui le prétendaient ou le prétendent encore fleurissent régulièrement les cimetières des vallées.
Mais ces risques connus doivent ils pour autant empêcher l'accès aux beautés de ce monde?
Faut il comdamner ceux qui se font piéger?
Faut il interdire des pratiques à risques?
Enfin, LE DROIT A L'AVENTURE EXISTE IL ??
Notre parti pris d'APPN est bien sur de respecter et d'user de ce droit, et d'échapper un instant à la société liberticide qui se dessine...
Je vous laisse à vos réflexions, et comme disent les Djeun's "Lachez vos com!!"
A bientôt,
Apeuprèsnormal-apartpournous
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4h30… Il fait encore bien nuit sur Besançon et le réveil sonne. Ca fait un peu tôt, heureusement que toutes mes affaires sont déjà prêtes. J’avale un petit dej’ rapide, sangle le VTT sur le porte vélo et direction chez François… Nous décollons de Besançon sur les coups de 5h45. Il faut bien ça car le départ du raid est donné à 8h. Nous arrivons donc à Dijon sur les coups de 7h. On passera sur l'épisode retrait ds dossards : on a bien failli pas démarer car le type ne rouvait pas notre équipe : "the team APPN way of life" (c'est pourtant pas un nom qu'on oublie facilement...
). Le temps de chercher, rechercher et chercher encore, on fini par trouver... Du coup on est un peu à la bourre mais ça va, on gère... Direction le briefing : H-quelques minutes...
). Les premiers kilomètres sont très roulants (quasi essentiellement sur route) mais, comme prévu, nous ne nous énervons pas histoire de s’échauffer en douceur… La première difficulté commence après environ 3 kilomètres. Il s’agit d’une bosse d’environ 2km (pour environ 150m de dénivelé) dans les bois. Avec le temps de ces derniers jours, les chemins sont plutôt secs et c’est tant mieux ! On se fait passer par quelques équipes « d’avions » (dont ceux qui gagneront), mais pas d’affolement : on reste dans notre rythme. Le parcours se poursuit au travers des petits chemins de bois (type single track) ou d’autre plus gros et plus roulants (avec quelques longs passages au milieu des champs). La longue descente aux alentours du kilomètre 11, pas trop dur techniquement, fait du bien au moral car il faut dire que depuis le début on n’a pas beaucoup arrêté de monter. Le parcours se poursuit sans trop d’encombre. On notera juste une grosse descente située vers le kilomètre 21 : une descente bien raide et plutôt engagée qui m’a poser quelques soucis… Quelques kilomètres plus tard nous arrivons (enfin) sur le parc à vélo de Velars sur Ouche, point de départ de la C.O.
La fin de parcours se déroule sans trop de problèmes (exception faite d’une petite erreur de chemin qui nous coutera 400m aller-retour…).
Pour ma part, j'étais inscrit sur le le 35km : le parcours est dans l'ensemble plutôt sympa. Après une ligne droite d'environ 1km sur la route, on bifurque à droite toute pour entammer la première bosse dans un petit chemin sympa au milieu du bois. Quelques centaines de mètres "de plat" puis nous nous engageons dans une descente (avec quelques petits passages "techniques" bien sympa...) pour redescendre sur Quingey.
...
mais...Affaire à suivre...)
Nous finissons par rentrer dans le droit chemin suivant les traces de peintures rouges et blanches.
Ouf, les indications du gardien du gîte semblent bonnes, nous voici donc parti pour rejoindre le GR 52 par un sentier qui nous fera gagner du temps par rapport à celui prévu par le GR (qui rebrousse chemin jusqu'à la "pointe des trois communes" avant de rejoindre le GR). Le lieu dit "Cabanes Vielles" est encore un lieu ou l'on trouve des restes de la 2nd guerre mondiale (un char notamment).
afin manger un petit coup. L'ambiance du coin est plutôt sympa avec une belle vue sur la vallée et la mer au loin.